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Extraits du travail engagé lors des rencontres de Montreuil
HaCER lutte contre les discriminations
«On ne peut penser quand on a le ventre vide, on ne
pense plus quand on est trop repu»
Pour les uns, la seule façon de se battre efficacement
contre les discriminations, c’est de permettre à chacun
d’avoir un travail, de redistribuer le travail. Pour les autres,
l’exclusion peut se combattre par une reconnaissance des individus
qui peut se faire par le travail mais qui peut aussi être
le résultat d’une implication dans l’action citoyenne,
dans la création…
La plupart des actions de réinsertion vers le monde du travail
ne permettent pas suffisamment de prendre en compte les spécificités
de chacun et insistent trop sur leurs manques. Pourtant, les expériences
qui ont permis de mettre des gens en situation de responsabilité
montrent souvent leur efficacité. Une subvention attribuée
à des jeunes à Roubaix leur permet d’organiser
un concert puis de répéter eux-mêmes, puis d’organiser
des repas pour les anciens qui financeront leur présence
au Festival de Bourges et ainsi la chaîne de l’action
se met en route pour eux. À Grande-Synthe, d’autres
réalisent d’abord un jardin puis participent à
la conception d’un autre jardin et ainsi deviennent acteurs
d’un Atelier de Travail Urbain, lieu de débat citoyen
où ils n’avaient pas leur place.
L’exclusion n’est pas seulement une question d’argent,
on peut être en situation d’exclusion intellectuelle
aussi, ou ne pas avoir accès aux nouvelles technologies,
etc.
HaCER,
restructuration urbaine
C’est sur la base d’une présentation de l’action
de Trinita Nova à Barcelone que s’établit l’échange.
Comment faire pour que les projets urbains partent d’un diagnostic
établi avec les habitants alors que les institutions ne les
estiment pas suffisamment crédibles. Les habitants ont besoin
de se former. Il s’agit d’apprendre à rédiger
un projet, à parler en public, à utiliser des outils
de représentation comme la photo ou la vidéo pour
communiquer entre eux et vers les institutions. Il s’agit de
prendre confiance en soi et en la pertinence de son propre regard
d’habitant.
Mais certains soulèvent l’importance de toujours garder
une indépendance envers l’institution. Il ne faut pas
dépendre trop d’elle. Comment inventer des outils de
formation pour les habitants qui soient indépendants des
pouvoirs locaux?
C’est peut-être un objectif que nous devrions développer,
proposer des cadres de formation qui garantiraient cette indépendance.
Démocratie participative
à venir
Société pluriculturelle
à venir
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